La moule Quagga
La prévention est cruciale et prioritaire, en effet une fois l’espèce établie dans un plan d’eau, son éradication est pratiquement impossible. Les pêcheurs et les plaisanciers doivent être informés des mesures à appliquer pour éviter cette indésirable moule.
Il est possible de prévenir l’introduction et la dispersion de cette moule envahissante en pratiquant les activités de pêche et de loisirs de façon très responsable. Toutes les embarcations motorisées ou non, ainsi que le matériel nautique en contact avec l’eau (paddles, planches, canoés, matériel de plongé, etc…) doivent être nettoyées méticuleusement.
En tout temps, vous devez adopter des méthodes de prévention lorsque vous changez de plans d’eau afin d’éviter leur propagation.
Il est vrai que les larves ont invisibles à l’œil nu et elles peuvent facilement se trouver dans l’eau des viviers (bateaux équipés), dans l’eau qui peut rester au fond d’une embarcation, dans une boite à vifs et de ce fait être transportées de façon involontaire par les pêcheurs.
Il faut donc impérativement vider les viviers et assécher le fond dès la sortie d’un bateau du plan d’eau ou il y a des risques ou que la présence de ces moules est avérée.
Les moules adultes peuvent aussi se disperser d’un lac à un autre lac en se fixant sur les embarcations, les remorques de bateaux ou sur tout autre véhicule ou objet immergé. Elles peuvent aussi s’accrocher aux plantes aquatiques. Les débris et fragments de plantes entremêlées doivent être complètement enlevés d’une embarcation ou d’une remorque, d’une chaine d’ancre de bateau, d’une bouée etc…
Cette opération de nettoyage minutieux doit être effectuée lors de la sortie de l’eau et avant toute entrée de la remorque et utilisation de l’embarcation et des équipements dans un nouveau plan d’eau.
La propagation de ces moules peut entrainer des répercutions très importantes sur les autres espèces de l’écosystème.
En filtrant l’eau pour se nourrir à un point tel qu’elle réduit la quantité de plancton dont les autres espèces aquatiques indigènes se nourrissent en particulier les lavarets.
Notre vigilance permettra de sauvegarder notre magnifique lac.